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T
Le Bouddha, le Dharma, la Communauté, l’Élément, l’Éveil, Les qualités et, enfin, les activités éveillées Le corps du traité tout entier se ramène À ces sept points de vajra.  +
Inconcevable, libre de deux [voiles] et de la pensée, Le Dharma est pureté, clarté et antidote. Libre de l’attachement dont il délivre, Il a pour caractéristiques les deux vérités.  +
De même, avec son œil de bouddha, le Bien-Allé voit aussi Sa propre nature chez les êtres de l’enfer des Tourments Insurpassables. Compassion incarnée, libre des voiles, il restera jusqu’à la fin des temps Pour libérer les êtres des voiles qui les obscurcissent.  +
L’œil divin qui voit un bouddha enfermé dans un lotus immonde Arrache les pétales de la fleur. De même, le sage qui voit dans chaque être la quintessence des parfaits bouddhas enfermée dans les souillures de l’attachement, de la haine et des autres poisons Élimine ces voiles par compassion.  +
Voyant que le miel qu’il convoite Est cerné par les abeilles, L’homme ingénieux exercera son habileté En détachant le miel des insectes.  +
Le grand ermite, qui voit d’un œil omniscient L’Élément de connaissance comparable au miel, N’a de cesse que d’éliminer à jamais Les voiles ici comparés à des abeilles.  +
L’homme qui convoite le miel caché sous des abeilles par millions Disperse les insectes et dispose du miel à sa guise. De même, la connaissance non contaminée présente en chaque être est comparable au miel ; Les affections aux abeilles ; et le Vainqueur habile à les détruire à cet homme.  +
Le grain dans la balle n’est pas Utilisable par l’homme. Pour s’en nourrir il faut L’extraire de la balle.  +
De même, tant que le Vainqueur présent en chaque être, Mêlé cependant à la souillure des affections, N’aura pas été libéré de cette promiscuité avec la souillure des affections, Les Vainqueurs n’exerceront leurs activités dans aucun des trois mondes.  +
De même que les grains de riz, de blé noir ou d’orge encore dans la balle, et avec leurs barbes, Ne peuvent rien donner de bon à manger s’ils ne sont pas bien préparés, Le seigneur des qualités, présent en chaque être, emprisonné toutefois dans la gangue des affections, Ne peut offrir la saveur des plaisirs du Dharma à des êtres tenaillés par la faim des affections.  +
Un voyageur laissa tomber Son or dans les immondices Mais, en raison de sa nature inaltérable, L’or resta intact pendant des siècles,  +
Jusqu’à ce qu’un dieu à l’œil pur L’aperçoive et dise à un être humain « Il y a ici de l’or, le plus précieux des joyaux. Purifiez-le et faites-en tout ce que l’on fait avec les précieux joyaux !  +
La libération de l’attachement se ramène Aux vérités de la cessation et de la voie. On saura que dans cet ordre Chacune possède trois qualités.  +
De même, voyant la qualité des êtres enfouie Dans les immondices des affections, Le sage fait sur tous les êtres tomber les pluies Du vrai Dharma pour les laver de la boue des affections.  +
Le dieu qui a décelé l’or tombé dans les immondices en montre avec insistance La sublime beauté à un être humain pour qu’il le nettoie parfaitement. De même, voyant en chaque être le joyau de la bouddhéité parfaite tombé dans les grandes immondices des affections, Le Vainqueur enseigne le Dharma aux êtres pour qu’ils purifient cette [quintessence].  +
Sous la maison d’un pauvre Est enfoui un trésor inépuisable. Le pauvre homme l’ignore et le trésor Ne lui dit pas où il se trouve.  +
De même, l’esprit recèle le précieux trésor immaculé De l’essence du réel sans ajout ni retrait. Ne l’ayant pas compris, les êtres subissent constamment Les souffrances de la pauvreté sous maintes formes.  +
Le trésor enfoui sous la maison du pauvre ne peut pas Lui dire sa présence – que le malheureux continue d’ignorer. De même, le trésor du réel se cache dans la maison de l’esprit des êtres comme chez le pauvre homme, Et c’est bien pour qu’ils le trouvent que de vrais sages viennent au monde.  +
Le noyau que l’on trouve dans la mangue et d’autres fruits, A l’inaliénable propriété de germer. Une terre labourée, De l’eau et d’autres [conditions] concourent alors À la formation graduelle de la substance du roi des arbres.  +
Enfoncée sous la peau du fruit que constituent l’ignorance et les autres [émotions] qui affectent les êtres, Il y a aussi l’immensité vertueuse de l’Élément du réel. De même, avec le concours de telle et telle vertu, Cet Élément devient peu à peu la substance du roi des sages.  +